Notre fint'semaine

Samedi: tandis que Siegfried se rendait au Cotsco pour l'approvisionnement hebdomadaire, mon mal de gorge & moi nous nous sommes échoués sur le canapé. J'ai lu avidement Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol OATES, l'écrivaine majeure américaine de ce siècle et du précédent. Comme je l'ai achevé ce matin  - toujours dans le canapé (j'aime bien trainer en pyjama le week end et passer la matinée à lire en paix, une tasse de thé pas loin et Joséphine occupée avec ses Playmobyl), je me suis fait la réflexion que ce roman montre de nombreuses analogies avec un livre dont je parlais récemment dans ce blog, Le Chagrin de Lionel DUROY. Le point commun principal, c'est le motif de la décomposition d'une famille vue et analysée par le benjamin. Mais là où le livre de Duroy sombrait dans la rancoeur et tournait comme un manège autour du personnage folcochien de la mère, celui de Oates montre de l'indulgence, de la compassion, et meme une foi en ce lien inexplicable qui unit les membres d'une fratrie malgré les querelles et les incompréhensions.

(La semaine dernière, j'ai enfin terminé le Life de Keith Richards : personnage fascinant, touchant, sarcastique et drole : du coup, je réécoute les Stones depuis les origines !)

Pour ceux qui ignoreraient ce qu'est Cotsco, il s'agit d'une chaine de magasins énormes, genre entrepots, où il est possible d'acheter à moindre prix des denrées de toutes sortes, mais en quantités prévues pour de très grandes familles, pour des colonies de vacances ou des collectivités ! On y trouve quand meme de très bons produits, du bio et des tas de trucs pour la maison.

Bref, suite de notre week end : ballade dans le Boisé Saint-Jean avec Jojo & son copain Arthur, (Léo passait le week end au chalet de sa Laurence et Iris était en compagnie de son Maximilien), sous un ciel décapé de tout résidu de nuage.

 

Nous avons vu des traces de pleins d'animaux non identifiés (mais la dernière fois, nous avons croisé un renard franchement pas farouche):

Nous avons traversé le lac gelé, en croisant des skieurs de fond et des promeneurs montés sur raquettes :

Et quand nous sommes rentrés, nous avons allumé un feu, et j'ai dégusté un grog tandis que Siegfried se replongeait dans les aventures de Valérian & Laureline:

Très très dur, le rythme, voyez.

Mais ce n'est pas fini ! Zig et moi avons regardé un chef d'oeuvre du 7ème art : ''40 ans, toujours puceau'', preté par l'un de ses collègues. N'insistez pas, il n'y aura pas de commentaire.

Dernière vision avant de se coucher, par la fenetre de notre chambre :

Ce matin, courses de luges entre Arthur, Lara & Jojo :

  

Et ce soir, tandis que je préparais les crepes (chez les Hulot, la Chandeleur est une fete qui dure tout le mois de février + les jours de pluie + les jours de cafard + les jours où on a BESOIN de crepes), en sirotant un verre de Laphroaig, Siegfried écrivait à la tribu des Sauvageot en se remémorant nos vacances à Brignogan : on ne pouvait pas faire plus raccord !!

Bonne semaine à tous !