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L'Écho des cabanes
12 avril 2015

Hier 11 avril, c'était l'anniversaire de notre

Hier 11 avril, c'était l'anniversaire de notre admirable Agnès: bon courage pour tes révisions, frangine, nous sommes derrière toi!

Jessica HAYLAR - A sunny Corner, 1909

Jessica HAYNAR, A sunny Corner, 1909

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Mais hier, c'était samedi, et le samedi il y a la presse du week end: le moment de parcourir un journal épais comme un annuaire en prenant le petit déj' n'a pas d'égal ! Dans Le Devoir, il y a notamment la rubrique de Philippe Mollé, ''conseiller en alimentation'' et chroniqueur sur RadioCanada à l'émission Samedi et rien d'autre. Hier donc, la page Saveurs était consacrée au renouveau du métier de boucher. Il n'aura fallu que quelques minutes pour décider de notre direction de promenade:

''Zig, elle est où, la rue Fleury ?

- Dans Ahuntsic. C'est loin de tout. Au nôôôrd.

- Dommage. Il a une fière moustache, ce boucher. Et elle a l'air chouette, sa boutique... Surtout que juste à côté, il y a un chocolatier...

- Fais voir?

 

Alexis Bissonnette caressait depuis longtemps le projet d’avoir sa propre boucherie à Montréal.


- Justement, ça me fait penser qu'on ne connaît pas du tout ce coin-là de Montréal: allons voir cela de plus près.''

Ni une, ni deux, nous avons sauté dans le bus et traversé la ville direction métro Bourrassa. Comme en bien d'autres endroits de Montréal, nous avons été désolés par la hideur d'un boulevard large comme une autoroute sectionnant un quartier qui, sans cela, serait charmant. Il y a quelque chose de soviétique, au Québec, et ce n'est pas la première fois que nous nous en faisons la réflexion: à un moment de la ballade, nous avons été projetés dans les années cinquante: immeubles parallèlépipédiques, gris, laids, posés au bord d'artères sans joie, tandis qu'au-dessus se succédaient des avions volant bas. Cela nous a donné l'occasion de parler à Joséphine des films de Jacques Tati. Vendredi prochain, le thème de notre ''pizza night'' est tout trouvé : Les Vacances de Monsieur Hulot.

Toujours est-il que, passé l'abomifreux boulevard Henri-Bourrassa, nous avons arpenté des rues résidentielles peuplées d'arbres et bordées de maisons proprettes avec jardinets. Nous avons atteint la rue Fleury. Et là, surprise: une enclave dédiée à l'art de vivre !

Nous nous sommes arrêtés au Romarin pour le goûter dégusté en lisant des livres mis à disposition des clients (du coup, le prochain challenge de Siegfried est de se procurer l'oeuvre intégrale de Jamie Oliver, auteur du livre de recettes Version originale feuilleté avec une gourmandise non dissimulée):

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Nous avons ensuite traîné à La Bête à Pain: une boulangerie-pâtisserie-charcuterie d'où nous sommes repartis chargés de victuailles.

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Ici Zig plongé dans Le Journal des Voisins, le journal communautaire du quartier.

Après cela, j'ai essayé de convaincre Siegfried de se faire couper les cheveux chez Johnny (un salon de coiffure qui n' a pas de téléphone: tu passes une tête, et s'il y a de la place on s'occupe de toi), mais le temps nous était compté:

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Juste à côté, la fameuse Chocolaterie Bonneau, qui propose des ateliers, des cours et... des vraies crêpes ! (Yves Bonneau est originaire de la mère-patrie, et il a eu sa propre chocolateire près de Poitiers)

Et enfin, la boucherie Ça va barder ! de l'épicurien et moustachu boucher: encouragé par son mentor le boucher (d'origine brestoise) Bernat Coat qui officie à l'Épicerie Latina, il officie en tablier ⁄ cravate ⁄ chemise impeccable et garantit la qualité des viandes que lui fournissent ses petits producteurs. La viande est affinée en cellule de mûrissement, les saucisses reposent dans une chambre de séchage, et il revendique une formation acquise auprès de maîtres-bouchers français soucieux de la qualité de la coupe correspondant à une vraie connaissance de l'anatomie de l'animal.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à devenir des inconditionnels des combats de bouchers !

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Je ne voudrais pas finir ce billet sans lancer trois recommandations cinéma: à l'occasion de nos rituelles soirées film ⁄ pizza du vendredi avec Jojo, nous avons adoré :

Song of the Sea (Le Chant de la Mer), un film d'animation réalisé par l'Irlandais Tomm Moore. Merveilleux, merveilleux, merveilleux, merveilleux, merveilleux, merveilleux, merveilleux, merveilleux,merveilleux!

Paddigton: il a fallu que je m'oblige à penser ''Cet ours qui parle n'est pas un vrai ours, c'est de l'image de synthèse, un ours qui parle ça n'existe pas'', et puis après j'ai renoncé. Trop bon, et vraiment à voir en famille: les parents ont tout autant de raisons de rire que les mômes.

Starsdust: pour Bob de Niro grimé en danseuse de french cancan, mais pas que !

Ce qui nous amène à la conclusion suivante: en matière de comédies et de qualité scénaristique, le Royaume-Uni demeure imbattable.

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