Bouvreuil sur une branche en hiver - Theodor

Bouvreuil sur une branche en hiver - Theodor Severin KITTELSEN (1906)

Iris a terminé ses épreuves du Bac blanc - nous sommes impatients de connaître ses résultats. Dans la série "Révisons nos classiques", elle n'a pas échappé à Out of Africa, mon film culte perso (que Siegfried et Léonard s'accordent à qualifier de "film de filles" avec un reniflement de mépris). Ça n' a pas loupé : la troisième génération d'idolâtres de Bob Redford est bien là.

Siegfried est en plein déménagement: l'entreprise qui l'emploie se transporte en des locaux plus visibles et plus confortables - d'où allers-retours entre Ikéa et son bureau à bord d'une camionnette louée. À l'heure qu'il est, il est sans doute occupé à brancher le micro-ondes, à tirer des câbles et à choisir l'endroit où poser les vases qui accueillent ses poissons-combattants.

Léonard est plus ou moins en période d'examens, qui semblent bien se passer.

Quant à Jojo, nous ne l'avons quasiment pas vue du week end: par moins 15, avec un vent qui coupe le souffle et cristallise aussitôt la vapeur qui nous sort de la bouche, tandis que nos globes oculaires se ratatinent au fond de nos orbites pour ne pas être congelés, Joséphine enchaîne glissades et courses, tout en braillant la chanson de Frozen à pleins poumons, quand elle ne fait pas des "enquêtes d'espionnage" sous la houlette de ses copains russes (comme il se doit !). En usant d'un habile subterfuge, j'ai réussi à l'attirer à la maison grâce à un gâteau suédois acheté chez le marchand de meubles. Le gâteau s'appelant "Kaka" (véridique), ça n'a pas été très difficile. Bref, nous l'avons récupérée trempée, écarlate, épuisée, mais hilare.