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L'Écho des cabanes
19 mars 2012

Allégresse dans les rues et les jardins

Bien que l'hiver ait laissé les québécois perplexes (pas assez froid, pas assez de neige, pas normal), l'irrruption du printemps nous a tous emplis de joie : 25 degrés hier, un soleil magnifique, un ciel sans nuages, des volées de mômes piaillant et s'égaillant dans les allées reverdies, des bourgeons sur nos arbustes plantés à l'automne et l'odeur de la viande grillant sur les barbecues... Le printemps est bien là, pas de doute. La Montréalaise a sorti le short et les tongs, les terrasses sont bondées et RadioCanada multiplie les bulletins d'actions de grâces. Ceci étant, il y avait des signes annonciateurs : la semaine dernière, on pouvait voir les escadrilles d'oies qui revenaient des pays chauds. Les écureuils et les oiseaux se disputent notre mangeoire. J'ai même vu un cardinal en revenant de l'école :

(la photo n'est pas de moi)

 

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Mais en ce beau dimanche, 2400 personnes employées chez Aveos (maintenance des avions d'Air Canada) ont brutalement appris qu'elles n'avaient pas besoin de se présenter au travail aujourd'hui : l'entreprise vient de se déclarer en faillite. Ce qu'il faut savoir, c'est que jusqu'en juillet 2011 ces personnes travaillaient pour Air Canada, la compagnie assurant elle-même l'entretien et la réparation de ses avions. Mais pour on ne sait quelle raison, les employés ont été ''invités'' à rejoindre l'entreprise Aveos, qui devenait leur nouvel employeur. Cela n'aura duré que 8 mois ! Et maintenant, les avions d'Air Canada seront révisés au San Salvador ou au Costa Rica, par des personnels dont le niveau de formation n'a rien de comparable avec celui des employés canadiens qui doivent se former pendant 9 ans avant d'obtenir leur certificat.

À l'heure qu'il est, les employés et les syndicats essaient de faire intervenir le gouvernement, car une loi indique que les appareils de la compagnie nationale ne peuvent être réparés que sur le sol canadien.

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Ce que nous n'avons pas vu hier : le défilé de la Saint-Patrick. Cet événement a lieu tous les 18 mars depuis 1824 : un défilé de chars parcourt les rues du centre-ville à grand renfort d'orchestres et de pipe-bands, et sacahnt qu'un Québécois sur 4 a une ascendance irlandaise vous iimaginez le succès de cette fête.

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Trève de suspens : voici la robe choisie par Iris chez Léora.

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Il ne faut pas adresser la parole à Siegfried ces jours-ci : aucun de nous n'est de taille à rivaliser avec Europa Universalis, un jeu d'histoire & de stratégie. Siegfried réaménage l'Europe: après Gibraltar il envisage de conquérir les Acores, il va échanger la Navarre contre l'Aragon (à moins que ce ne soit l'inverse), il a des vues sur l'Orléanais, il s'abstient d'attaquer l'Angleterre, il va acheter un ou deux cardinaux et il mariera bientôt un(e) sien(ne) parent(e) pour récupérer la Bretagne... Bref, notre auguste conquérant est très occupé. Et quand on entend le son de sa voix, voilà ce qu'il profère avec inquiétude : ''Bon sang, où est passée ma flotte ?''

À l'heure où j'écris ce bulletin, il se demande s'il est sage d'attaquer la Hongrie.

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Pour qui doutait que Cannelle est une créature d'exception, voici la scène à laquelle je viens d'assister : installée au soleil sur son coussin devant la baie grande ouverte, elle aime regarder les oiseaux qui assiègent la mangeoire. Or, voici que Tosca s'est approchée, alertée par le froufrou des ailes de potentielles proies. Elle a battu en retraite à toute allure, car Cannelle s'est dressée brusquement pour la dissuader d'aller plus loin. Autrrement dit, je témoigne que ma Cannelle protège les oiseaux.

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Bonne semaine à toutes et tous !

 

 

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