Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Écho des cabanes
30 novembre 2011

le compte à rebours commence

Tandis que je m'apprête à chercher des places disponibles pour l'une des messes de minuit à Montréal, petit récapitulatif des traditions de Noël ici au Canada : certaines traditions ne vont pas de soi pour nous autres, comme les boulettes de viande pour le réveillon, alors je suis sûre que vous apprécierez de vous instruire en même temps que nous ! Merci internet, qui nous dit ceci :

Noël au Canada

Choisir un arbre, accrocher des lumières, rassembler la famille. Au Canada, plusieurs fêtes sont universelles, mais les différentes régions conservent des traditions distinctes, qui perdurent depuis des générations.
 

  • Dans le grand nord canadien, un festival hivernal, appelé Sink Tuck est célébré par les Inuits. Cet événement est fêté avec des danses et des échanges de cadeaux. On y déguste de la tire, en l’honneur de Sainte Catherine, la sainte patronne des femmes célibataires. Cette célébration offre l’occasion aux femmes célibataires de rencontrer des hommes libres et disponibles.

 

  • En Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve, des chants de la Grande-Bretagne, vieux de 200 ans, sont chantés le matin de Noël. Durant les 12 jours de Noël, des groupes de belsnickels (le belsnicker d’origine est traditionnellement un fermier qui se déguise le jour de Noël et qui amène des friandises aux enfants sages, ou qui brandit un fouet ou un bâton pour faire peur aux enfants désobéissants) et de mummers  masqués parcourent les quartiers, tintant leurs clochettes, faisant du bruit, partant à la recherche de bonbons et d’autres friandises. Les gens enfilent des costumes, frappent aux portes et disent, d’une voix déguisée, « y a-t-il des mummers dans la nuit? » ou « laisse-t-on entrer les mummers »? Ensuite ils chantent, dansent et mangent des friandises avant de passer à la prochaine maison. Si les hôtes ne parviennent pas à deviner l’identité des mummers, ils doivent les suivre dans leur tournée festive. (Le terme mummer vient de la de la langue anglaise. Traditionnellement un mummer était quelqu’un qui gardait le mum, c'est-à-dire le silence.  Les  mummers traditionnels étaient des mimes ou des acteurs qui faisaient des spectacles silencieux. À partir du 16e siècle, les britanniques ont commencé à utiliser ce terme pour désigner les gens qui se déguisaient et qui faisaient du porte-à-porte les jours de fête, plus particulièrement le jour de Noël.)
  • À Terre-Neuve et au Labrador, la tradition veut que l’on conserve les navets de la récolte estivale. La veille de Noël, ils sont vidés et donnés aux enfants avec un lampion à l’intérieur. Il est aussi coutume de « pêcher pour l’église » durant la semaine de Noël. Dans un esprit de partage, les prises sont vendues afin de récolter des fonds pour la paroisse.

 

  • Au Québec, chez nous, des crèches sont installées dans les foyers en guise de décoration. Après être allée à la messe de minuit, la famille québécoise retourne au bercail pour déguster une tourtière ou des boulettes de viande lors du réveillon, qui durera souvent jusqu’aux petites heures. Pour terminer le repas en beauté, la bûche de Noël est de mise : ce gâteau au chocolat qui a la forme d’une bûche, rappelle la bûche de bouleau brûlée dans le foyer lors du réveillon avant la venue des Français au Canada.

 

  • En Colombie Britannique, la dinde de Noël peut être accompagnée de saumon frais ou fumé.

 

 Le gui

Dans le temps des druides, le gui était l’une des plantes les plus magiques, mystérieuses et sacrées du folklore européen. Elle a ensuite été reconnue comme une plante qui représente la paix, sous laquelle les ennemis déclaraient une trêve et où les couples ou les enfants en querelle se réconciliaient. Cette conception du gui comme plante qui représente la paix a été intégrée à la tradition de Noël dans les années 1800.

 

Les lumières de Noël

Le premier arbre paré de lumières électriques est la création d’Edward Johnson, un associé de Thomas Edison. Il montrait fièrement son arbre où scintillaient des lumières rouges, bleues et blanches en 1822. Les premières lumières pour arbres de Noël ont été commercialisées par Général Electric au début des années 1900.

 

Le poinsettia

Le poinsettia est devenu une fleur de Noël pour des raisons très simples : elle éclosait en décembre et le rouge des fleurs rappelait le sang du Christ. Native du Mexique, on l’appelait la « fleur de la nuit sainte ».

 

Le gâteau aux fruits

Le gâteau aux fruits fait partie de la tradition du temps des fêtes depuis le début du 18e siècle. Cette coutume découle de la nécessité de rendre certains aliments sucrés disponibles pendant l’hiver. Durant l’époque préindustrielle, cela nécessitait l’usage de plusieurs fruits confits. De nos jours, cette gâterie du temps des fêtes renferme encore une multitude de fruits secs et confits.

 

L’arbre de Noël

L’origine de l’arbre de Noël remonte à l’époque de Saint-Boniface, qui a, dit-on, converti plusieurs Allemands au christianisme.  Il aurait croisé un groupe de païens en train d’adorer un chêne, ce qui l’a mis en colère et l’a poussé à couper ce dernier. Un conifère aurait ensuite poussé au même endroit. Saint-Boniface aurait perçu ceci comme un signe de Dieu, et le conifère est un symbole relié au christianisme depuis ce jour.

 

La canne de bonbon

Crée en 1670, la première canne de bonbon était complètement blanche et conçue pour garder les enfants occupés durant la messe. Cependant, cette dernière a rapidement été adoptée comme décoration d’arbre de Noël. Ce n’est qu’en 1920 que les rayures ont été ajoutées à la canne, et que cette dernière est devenue un bonbon indubitablement représentatif du temps des fêtes.

 

Le bas de Noël

Cette tradition vient de la Hollande. Au 16e siècle, les enfants laissaient leurs sabots remplis de foin près du foyer pour les rennes de Saint Nicholas. Ce dernier laissait des bonbons et gourmandises aux enfants en retour. En Amérique du nord, la tradition de suspendre un bas au-dessus du foyer a commencé vers la fin du 19e siècle.

 

Donner des cadeaux

On ne saurait imaginer Noël sans les cadeaux. Nous devons cette tradition aux mages, qui sont venus de l’est de Jérusalem pour rendre hommage à l’enfant Jésus avec des dons d’or, d’encens et de myrrhe. En Amérique du Nord, la tradition de donner des cadeaux à cette période de l’année est apparue avec la venue des colons hollandais, qui ont introduit la légende de Saint-Nicholas.

 

Le père Noël

Le premier Père Noël, Hagios Nikolaos, ou Saint-Nicholas, est né en Turquie au 4e siècle et était réputé pour sa générosité envers les pauvres. Ce sont les hollandais qui ont conservé la légende de Saint-Nicholas. Au 16e siècle, leur manière d’écrire Saint-Nicholas, soit Sint Nicolaas, s’est confondu avec Sinterklauss, et, enfin, an Santa Claus en anglais. En 1822, Clément C. Moore a composé son célèbre poème, « The Night before Christmas ». On considère que ce poète  eu un grand rôle dans la création de l’image moderne du Père Noël, soit celle d’un homme joufflu et joyeux dans un costume rouge.


 

Publicité
Publicité
Commentaires
L'Écho des cabanes
Publicité
Newsletter
L'Écho des cabanes
Publicité