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L'Écho des cabanes
19 novembre 2011

je voulais des bottes...

... des bottes noires, à talon plat, pour être précise. J'avais dit : "Bon, après mon cours de couture du samedi matin et la parade du Père Noël, on se retrouve pour un brunch, et je préviens que je ne rentrerai pas à la maison avant d'avoir trouvé une paire de bottes. Et il me faut des collants, aussi."

Et là, je sens que le lectorat curieux s'interroge : Quoi donc ? quelle parade du Père Noël ?Eh bien celle qui rassemble des milliers d'enfants le long de la rue Sainte-Catherine pour voir défiler les pompiers, les compagnies de thèâtre, les associations de chiens guides d'aveugle, les élèves représentant leur université etc, tout ce monde costumé avec beaucoup d'imagination.

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Joséphine s'est jointe aux milliers de petits Montréalais qui se pressaient le long de la rue Sainte-Catherine pour applaudir les chars décorés - et elle n'a pas protesté lorsque ce Monsieur Étoile l'a serrée très fort dans ses bras !

Nous sommes ensuite allés déjeuner dans le Mile End au Sparrow, dont le décor chaleureux, le menu unique (mais à volonté !) et le sourire de la serveuse nous ont transportés d'aise : toasts beurrés à tartiner de fromage crémeux et accompagnés d"oranges & de poires confites, spätzle aux champignons ou succulente choucroute.

Puis nous avons flâné sur Saint-Laurent : Iris & moi avons repéré une demi-douzaine de boutiques de vêtements vintage - j'ai essayé plusieurs manteaux de fourrure (pour aller avec mes hypothétiques bottes). Oui, parce que élire domicile au pays des trappeurs et porter des parkas fabriquées en Chine, moi je dis que c'est absurde. Je cite Wikipédia (qui ne me contredit jamais !) :

"Pendant environ 200 ans, la fourrure a été la ressource la plus importante de la Nouvelle-France et ensuite de la province de Québec. Mais, au tournant des années 1800, les conditions ont changé. Le commerce des fourrures entra dans un certain déclin. La demande étant moins forte en Europe, les prix chutèrent sur le marché. Pendant ce temps, ici, on devait aller chercher la fourrure de plus en plus loin, ce qui augmentait les coûts de transport. De plus, la compagnie de la Baie d'Hudson et compagnie du Nord-Ouest se livraient une concurrence féroce pendant ces années.

En 1821, la compagnie de la Baie d'Hudson absorba la compagnie du Nord-Ouest. Dorénavant, la fourrure sortit surtout par la Baie d'Hudson ce qui fit que Montréal, longtemps le centre par excellence de cette activité, fut à peu près écarté de ce commerce. La fourrure devint de plus en plus une activité marginale loin derrière le bois et le blé.

Après les voyages de Jacques Cartier, entre 1534 et 1542, la France se désintéresse du Canada. Cela n'empêche pas les pêcheurs, surtout des Basques et des Bretons, de continuer à venir pêcher la morue dans la région de Terre-Neuve. Le poisson est une denrée très en demande dans cette Europe très catholique qui jeûne environ un tiers de l'année, soit pendant le carême, le temps de l'Avent et la veille des nombreuses fêtes d'obligation. Le poisson a donc une place de choix dans le menu des Européens à cette époque.

Les pêcheurs ont deux techniques de conservation pour la morue. Ils pouvaient la saler au fond de la cale ou dans des barils et s'en retourner le plus vite possible en France. On appelle «morue verte», la morue conservée de cette façon. Mais puisque le sel est assez dispendieux, on faisait souvent sécher la morue sur les côtes avant d'appareiller pour l'Europe. Comme ce processus demande un certain temps, les morutiers, installés dans des campements saisonniers, ont le loisir de rencontrer des Amérindiens et d'échanger avec eux. Il y a un produit qui intéresse particulièrement les Autochtones, le fer. Ils convoitent tous les articles en métal des Européens. En échange, ils offrent des fourrures et particulièrement celle du castor dont le poil est très prisé pour la fabrication du feutre pour les chapeaux. La fourrure procure donc un revenu d'appoint important pour les pêcheurs. Ce commerce prend tellement d'ampleur qu'à la fin du XVI et au début du XVIIe siècle, des compagnies de commerce des fourrures se formeront. Cela raviva l'intérêt pour le Canada.

Mais le commerce des fourrures implique une installation permanente pour être le plus efficace possible. Il y aura donc des premières tentatives d'établissements permanents en Acadie puis dans la vallée du Saint-Laurent. Il est donc juste de dire que ce sont les pêcheurs (Basques et Bretons) qui ont dévoilé cette richesse à l'Europe et que c'est cette richesse qui a été la cause du début l'établissement permanent des Français dans la vallée du Saint-Laurent et en Acadie. La fourrure demeurera la ressource la plus importante du Canada pendant 200 ans." (article Wikipedia)

Siegfried est content de ses trouvailles : cette luge,

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négociée à la Boutique du Collectionneur, qui lui a valu moult regards de convoitise de la part des passants, et quelques Pasteis achetés dans l'une de nombreuses pâtisseries lusitaniennes; oui, reconnaissons que cette manie du Pastel de nata commence à devenir inquiétante, mais comment faire autrement que d'y céder quand on se promène du côté du Parc du Portugal (qui donne sur la rue Marie-Anne) ?? Quant à Joséphine, elle s'est vu offrir une maisonnette pour les oiseaux en céramique, suspendue désormais dans l'arbre devant la maison.

Mais je m'aperçois, à propos de petits gâteaux, que j'ai omis de parler de ceux-là ! Les filles & moi avons instauré le rituel du goûter en ville chaque vendredi après-midi. Pour celui d'hier, notre unanime préférence va au cupcake au thé, à la canneberge et à la fleur de violette. Plus tôt dans l'après-midi, Joséphine avait assisté sur notre île à au spectacle de marionnettes Carton rouge sur carré vert proposé par la compagnie des Amis de Chiffon.

Le lendemain nous avons écumé les Puces de la rue Ontario Est et celles de Saint-Michel. Nous sommes revenus avec ça :

DSCF3365C'est que le virus de la récup s'est emparé de Siegfried, qui a décidé de transformer ces trois vieilles radios en lampes. Je suis impatiente de voir le résultat !

(Avec tout ça, je suis revenue sans bottes).

 

Pour finir, mes dernières contributions à la garde-robe de Jojo :

cette jupette tartan/fleurs, qu'elle aime beaucoup (je crois que ça se voit)

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cette robe :

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et ce gilet tout doux (tu m'étonnes ! il est tricoté en soie & alpaga !) :

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Et, enfin, enfin, après deux ans d'attente, Siegfried reçoit son cadeau d'anniversaire (laine Felted Tweed Aran de Rowan achetée chez Lady Laine à Joigny)

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tandis que Cannelle somnole pas loin de ce coussin-doudou réalisé à partir d'un pull irlandais trop petit :

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Bonne semaine à tous, sous le regard de nos petits copains qui squattent la table du jardin :

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